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III.4.Mf ,Voir arbres Michel Peugeot, Pierrot Peugeot Pour IMPRIMER cette fiche...
	Benjamin Edmond Victor Peugeot 7618/10826ac né le 12 mai 1833 à Valentigney (25) le 15 juillet 1905 à Audincourt (25) fils Victor Peugeot (1800- 1873) 38/54eb et de Julie Peugeot (1805-1864) 39/55a épouse le 5 octobre 1861à Mulhouse (68) Cécile Dollfus née le 7 juin 1841 à Mulhouse (25) le 2 juin 1884 à Audincourt (25) fille de Jean Henry Dollfus (1802-1861) et de Salomé Krause(1806-1881)
Benjamin Peugeot....... 1) 2) 3)	.Enfants (tous nés à Valentigney) : .Henri Victor Peugeot (19.03.1865 - 19.07.1937) 8/12aca .il épouse le 26.03.1898 Marthe Bretegnier (11.04.1871 - 17.09.1958) .Constant Louis Victor Peugeot (21.05.1867 - 14.10.1911) 9/13acb .Cécile Alice Julie Peugeot (13.09.1878 - . . . 1960) 9/13acc .elle épouse le 11.04.1901 Edouard Albert Octave Japy (23.09.1876-27.04.1963) 8/12bac
	. ¤ Benjamin Peugeot descend, par ses deux parents, (qui sont cousins germains), de Pierrot Peugeot, le teinturier d'Hérimoncourt.Il est né à Sous-Roches.
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¤ Il épouse en 1861 Cécile Dollfus, une jeune mulhousienne de 20 ans.

Le père de Cécile Dollfus, Jean Henry est négociant à Mulhouse.
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Les Dollfus forment une grande famille aux multiples branches.
Les ancêtres de Cécile étaient boulangers ou fabriquants de poêles dans l'ancienne République de Mulhouse. Ce sont de lointains cousins des Dollfus indienneurs et industriels. Cécile a deux frères. L'un, Jules, est mort à l'âge de 14 ans en 1847, et l'autre, l'aîné, resté célibataire, est venue la rejoindre à Audincourt où il décède en 1898. Il est possible qu'il ait quitté Mulhouse après 1872, quand les Alsaciens-Lorrains se sont retrouver devant le choix de rester chez eux et de devenir citoyen Allemand, ou d'opter pour la France, ce qui les contraint à déménager outre-Vosges... C'est peut-être la même raison qui explique que Salomé Krauss, leur mère, veuve, soit venue mourir à Montbéliard en février 1881.

Cécile Dollfus jeune fille.

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	. ¤ Benjamin Peugeot entre dans la société familiale «Constant Peugeot et Cie», en février 1863, quand la famille de son oncle Charles Peugeot la quitte. Il a presque trente ans et a déjà fait ses premières armes sous la direction de son père. Il est maintenant associé à part entière aux côtés de son père, de son oncle Constant et de son beau-frère Louis Sircoulont. Sous leur direction cette entreprise de Sous-Roches continue à produir, principalement, des pièces détachées pour filatures... En 1866, elle occupe 337 personnes. .	.
. 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 -		. Trois photographes de l'époque héroïque... Benjamin, probablement avec Philippe de Clermont

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Il en devient gérant, avec son fils Henri, en compagnie de Philippe et de Léon Japy, héritiers de Constant Peugeot, de la nouvelle société créée le 1er juillet 1897.
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A ce moment-là, la maison change de type de société, pour devenir une société à commandite simple sous la raison sociale «Peugeot, Japy et Cie». On y fabrique toujours des pièces détachées pour filatures ainsi que des machines à coudre...

Signature
de Benjamin Peugeot
en tant que commanditaire
de la Société
«Constant Peugeot et Cie»,
en 1863.

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Sources : archives familiales (Photographies, Pignon)
A. Delavenne, 'Recueil Généalogique de la bourgeoisie ancienne', art. Peugeot, pp.352-356
Louis Peugeot 'Généalogie de la famille Peugeot' polycopiée, 1928, corrigée et complètée par Michel Peugeot
'Généalogie de Frédéric Japy et de Catherine Amstutz', impr. Metthez, Montbéliard, 1999
Usines Ct Peugeot & Cie à Audincourt (Doubs), imp. F. Hermet, s.d.L. D. 'Japy autrefois..', in Le Pays, 24.10.1997
'Une longue histoire industrielle : Peugeot-Japy et cie', in Valentigney (journal communal) 1965
Max Dollfus, Histoire et généalogie de la famille Dollfus de Mulhouse, 1909,
pp. 237, 252, 266 et 267 (notices n° 87, 109, 133 et 134) ; 'Dictionnaire biographique du Territoire-de-Belfort', art. Japy, 2001
11/2003

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. Bref aperçu de l'histoire de la société «Constant Peugeot et Cie» puis «Peugeot, Japy et Cie» du temps de Benjamin Peugeot 7618/10826ac .
	En 1872, ces machines à coudre obtiennent une médaille d'or. Il y a les machines pour la lingerie, la confection de vêtements, la broderie, la cordonnerie etc. Ils fabriquent même un modèle à surjet pour la couture des gants. .
Les machines à coudre « ou couseuses mécaniques » fabriquées à partir de 1867, par l'entreprise familiale. sont appréciées et se vendent bien. Deux générations de machines à coudres (celle de gauche est une vue du premier modèle de 1867)	.........................
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 -	. Entre 1867et 1871, le gouvernement français veut moderniser et compléter son armement. Il fait appelle à des entreprises privées comme "Constant Peugeot et Cie" pour fabriquer des pièces détachées d'armes. .
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Les outillages spéciaux mis au point pour la production de ces pièces sont vendus à l'Etat, après 1871, quand celui-ci décide de regrouper la fabrication d'armement est dans des ateliers nationaux. *fusil dont est équipée l'armée.	. L'usine de Sous-Roches met au point de nouvelles machines outils et fabrique un temps des aiguilles de Chassepot *, manchons, etc. L'énergie nécessaire à la production est en partie fournie par le Doubs, barré à ce niveau par une grande digue qui sert en même temps pour l'ancienne filature situé de l'autre coté du Doubs. La chute d'eau ainsi obtenue fait tourner quatre turbines de chacune 70 chevaux. Cet apport est renforcé par une machine à vapeur de 150 chevaux, qui permet de ne pas redouter les sécheresses qui abaissent le niveau de la rivière.
. .**On trouve dans cette cité....... une bibliothèque et une salle de lecture. (Le même bâtiment accueille l'école du dimanche. Il y a aussi une salle d'asile, ancêtre de nos écoles maternelles, et une école primaire gratuite. Le salaire de l'institutrice diplômée et celui de son aide, pour les tout-petits, sont pris entièrement en charge par l'entreprise, elle va conserver cette politique très longtemps). .	. La production se répartie en une 40e d'ateliers, installés dans une douzaine de bâtiments. Les ateliers, à la fin du XIXe siècle, sont tous chauffés. Des efforts sont faits pour éviter les accidents Les meules, par exemple, qui tournent à plus de 160 tours minutes, et dont la rupture dans le passé a fait, à plusieurs reprises, des victimes graves parmi les ouvriers, sont maintenant recouvertes d'un blindage épais. . En amont de.l'usine, là.où.la.vallée.s'élargit, la.société «Constant Peugeot et Cie» fait édifier une cité ouvrière** à partir de 1871-1872, dont les logements sont réservés aux ouvriers de l'entreprises. Contrairement à ce qui se fait parfois ailleurs, les logements ne sont pas vendus mais loués. Ainsi peuvent-ils rester disponibles pour fournir à la main d'oeuvres un logement à proximité de leur lieu de travail. Les maisons ne seront vendues qu'à la fin du XXe siècle. .
Sources : 'Usines Ct Peugeot & Cie à Audincourt (Doubs)', imp. F. Hermet, s.d. ; L. D. 'Japy autrefois..', in Le Pays, 24.10.1997 ; 'Une longue histoire industrielle : Peugeot-Japy et cie', in Valentigney ( journal communal) 1965.
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