| IV.7.Mf 
voir 
aussi : 
arbre Michel 
Peugeot 
et  
arbre Pierrot Peugeot                                                           Pour 
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cette fiche... | 
 
 |     Jacques 
Victor Peugeot 15238/21654eb  
né le 15 janvier 1800 à Bellelay (CH) 
  le 13 novembre 1873 à 
Valentigney (25)  fils de Charles Christophe Peugot 
(1775-1819) 76e/108e 
  
  et de Clémence Catherine Japy (1775-1864) 77/109b  
épouse le 26 décembre 1823 à Audincourt (25)  
 Julie Peugeot 15239/21655fa  
née le 18 août 1818 à Hérimoncourt 
(25)   
le 23.octobre 1890 à Audincourt (25)  fille de 
Jacques Peugot (1777-1818) 76/108 
  
et de Suzanne Catherine Japy (1783-1831) 77/109 
   .  
Enfants : 1) Claire Julie Peugeot (22.09.1824 - 04.09.1894),   Enfants 
: 1) elle épouse en 1850 Chrestien Charles Alexandre Paira  Enfants 
: 2) Camille Peugeot (02.08.1828 - 31.07.1893),   Enfants 
: 1) elle épouse en 1847 Charles Louis Sircoulon  Enfants 
: 3) Benjamin Edmond Victor Peugeot (12.03.1833 - 15.07.1905)  , 
  Enfants : 1) il épouse en 1861 Cécile 
Dollfus  Enfants : 4) Laure Amélie Peugeot 
(16.02.1835 - 07.07.1905)     
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.  ¤ Victor Peugeot est né 
en Suisse, dans le couvent de Bellelay, où son père Charles travaillait 
avec son beau-frère Monnin, pour le compte de leur beau-père Frédéric 
Japy, le grand père maternel de Victor, qui possédait une grande 
manufacture d'ébauches de montres à Beaucourt.  Son père, 
Charles Christophe Peugeot, est maire d'Hérimoncourt. Il s'est associé 
à son frère Jacques Peugeot pour créer en 1805 une filature 
de coton au lieu-dit de La Chapotte, commune d'Hérimoncourt. L'usine utilise 
la force hydraulique fournie par le petit cours d'eau, le Gland, qui traverse 
la vallée. Mais il meurt quelques mois après son associé, 
du typhus, en 1819. C'est donc bien jeune que Victor reprend la direction de l'entreprise 
familiale avec son frère Charles âgé de 20.ans. | 
 
 |   ..Ci-dessus 
:  Le séchoir-buanderie 
de la Chapotte,  témoin de l'ancienne manufacture.  
..(Cliché Tchirakadzé(1979) -   
..Musée de Montbéliard. ..Voir 
aussi fiche Charles Peugeot.   
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 |   Filature 
Peugeot,  usine de La Chapotte vers 1850.  
Cliché D. Dominguez - Inventaire général  
.in 
" Mayand, Patrons du 2e Empire - Franche Comté"  . 
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  .  Une grande 
responsabilité pèse sur leurs épaules. Ils sont désormais 
les soutiens de leurs mères et de leurs jeunes frères, surs 
et cousins. Ils vont prendre en main la direction d'une entreprise encore bien 
petite, mais il s'agit d'une affaire en plein développement. En 1819, Ils 
participent à l'exposition de l'Industrie, à Paris, en envoyant 
des spécimens de leurs produits. La filature de la Chapotte produit plus 
de 15 à 20 000 kilogrammes de coton filé par an. Pourtant les machines 
peuvent sembler rudimentaires : leurs bâtis sont en bois et les petits engrenages 
sont taillés dans le bronze. Certaines machines se dérèglent 
facilement à cause de la variation des taux d'humidité. Le tambour 
en bois des cardes (machines à carder) a tendance à se voiler. La 
production des fabriques Peugeot fait plus que doubler en l'espace de trois ans. 
De plus, pour diversifier leurs productions, ils installent encore un tissage 
mécanique à Villard-les-Blamont.  
¤ En 1823 Victor épouse sa cousine germaine Julie Peugeot, fille 
aînée de l'ancien associé de son père, Jacques Peugeot 
76/108. En effet ils sont même doublement cousins germains, par leurs mères, 
Clémence-Catherine et Suzanne Japy, filles de Frédéric Japy 
154=156/218=220, 
et leurs pères, puisque Charles Christophe et Jacques sont frères, 
fils de Jean-Pierre Peugeot dit Pierrot Jacques 152/216 
! En effet l'endogamie (mariage entre cousins) est très forte chez les 
descendants de Frédéric Japy et chez les Peugeot. C'est un moyen 
de renforcer les liens familiaux mais aussi de préserver le patrimoine. 
Mais des mariages consanguins trop fréquents sont parfois néfastes.  
Ce mariage est sûrement bénéfique pour les finances de l'entreprise.  
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   Mais la crise du textile de 1829-1832 les 
touche de plein fouet. La chute des prix du coton filé ainsi que la concurrence 
permettent à peine de compenser les frais malgré une production 
de près de 200 tonnes de filé en 1827, mais pas de rembourser les 
dettes. Les associés décident de retirer leurs capitaux, ce qui 
sonne le glas de l'entreprise. En janvier 1829, la faillite est déclarée 
et les établissements fermés en 1830. Les usines de La Chapotte, 
d'Audincourt et de Villard-les-Blamont sont vendues en 1830. La première 
est rachetée par les oncles Peugeot, les frères aînés 
de Jacques Peugeot 76/108. 
Victor et son associé replacent leurs capitaux dans l'entreprise qu'est 
en train de monter leur cousin Constant Peugeot. 38/54 
(voir sa fiche IV.7.M)
 (voir 
arbre Pierrot Peugeot)   . . Sources 
: Y. F. de F. - traditions orales.  A. Delavenne, 'Recueil Généalogique 
de la bourgeoisie ancienne',  art. Peugeot, pp.351-356  Jean-Luc Mayaud, 
'Les Patrons du Second Empire', éd. Picard, 1991, pp. 52-60  Léon 
Sahler, 'L'industrie cotonnière au Pays de Montbéliard',   la 
filature de La Chapotte  Léon Sahler, portraits montbéliardais...', 
1913  07/1998  .   |