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Prosper Le Duc 42/58
né 31 octobre 1799* à Lons-le-Saunier (39) le 15 mars 1866 Vezin (57)
fils de Charles Joseph Le Duc (1767-1809) 84/116
et de Barbe Mangin (1771-1841) 85/117
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épouse le 28 novembre 1826 à Metz (54)
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Anne Adélaïde Watrin 43/59
née le 29 octobre 1800** à Metz (57) le 21 juillet1871 à Vezin (57)
fille de Jean Nicolas Watrin (1756-1839) 86/118
et Anne Hocquard (1765-1813) 87/119u

Enfants :
1) Caroline Le Duc (28.07.1827 - 18.03.1910), 21/29
1) elle épouse Alexendre Siben (1824-1882) 20/28
2) Léon Le Duc (02.06.1829 - 02.06.1898), 20/28b
1) il épouse Pauline Domer (17.09.1861-06.02.1907)

¤ Prosper Le Duc (ou Leduc) est fils et petit-fils de militaire. Les hasards des affectations de son père le font naître à Lons-le-Saunier en 1799.

Ou plus exactement, suivant le calendrier révolutionnaire alors en usage,
** le 10 brumaire an VIII,
** ou. 7 brumaire an IX.

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* Il est possible que Prosper ait fréquenté la famille Watrin depuis son enfance et son retour à Metz. La seconde épouse de son arrière-grand-père Justamont (1696-1776) 338/466 s'appelle Elisabeth Hocquard. Elle a peut-être des lien
de parenté avec Anne,
la mère d'Adélaïde ?

Signatures d'Adélaïde
et de Prosper sur leur acte
de mariage

1 - 2 - 3

¤ Charles Le Duc (ou Leduc) est officier et commande un régiment de chasseurs à cheval. Les guerres de l'Empire l'entraînent loin de chez lui, et Prosper, son fils unique, doit avoir bien peu de souvenir de lui. Charles Leduc est nommé officier de la légion d'honneur en juin 1809. Il est à ce moment là colonel du 19e régiment de chasseur à cheval. Pendant la bataille d'Engerdorff, il est mortellement blessé par un boulet de canon et succombe le 5 juillet 1809, la veille de la bataille Wagram.
Sa veuve revient s'installer en Moselle sa région d'origine. Prosper est pensionnaire au lycée de Metz.
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¤ Adélaïde fait des pieds et des mains pour que son fils bénéficie des titres de son père prématurément disparu. En 1812, Napoléon 1er lui accorde des armoiries (d'or à la bande ondée de sable, chargé d'un D d'argent. Bordure de gueules chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires. Il confirme en sa faveur le titre de chevalier de la légion d'honneur donné à son père.
En créant la légion d'honneur, Napoléon fonde une nouvelle noblesse, basée sur le mérite et qui pouvait devenir héréditaire. En plus une pension est attachée à ce titre, ce qui n'est pas à dédaigner.
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Prosper Le Duc choisit le métier beaucoup plus paisible de notaire. En 1826 il est aspirant au notariat. Il a 27 ans et épouse une jeune Messine, Adélaïde Watrin, une des très nombreuses filles de Jean Nicolas Watrin (La tradition familiale lui attribuait 32 enfants, il n'en eu que 20)*.
La jeune femme est née 26 ans plutôt rue de la Paix.

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Vue de la chambre de Caroline Le Duc, à Vezin, donnant sur la place du village.
(Dessin de son frère Léon Le Duc)

Prosper Leduc installe son étude à Charency-Vezin, où il vient habiter avec son épouse. Leur première née, Caroline, naît à Vezin, dans la première des maisons Le Duc, sur la place du village, en face de l'église, maison démolie depuis lors de la construction du chemin de fer. L'étude rapportant, Prosper se fait construire une grande maison bourgeoise appelée " le Château " et qui existe toujours.

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....( Croquis d'Ernest Siben et photo prise par Jean-Louis Siben en mai 1991)
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¤ Leur fille Caroline épouse un ingénieur des Ponts et Chaussées, Alexandre Siben, et suit son mari d'abord dans le Nord, pui à Provins enfin en Italie... Leur fils Léon fait des études de droits et succède à son père dans l'étude notariale de Charency-Vezin.
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¤ Prosper Le Duc meurt en 1866. Son épouse le suit 5 ans plus tard en 1871, alors que la France vient de subir un terrible revers, et qu'une nouvelle frontière la sépare de sa ville natale : Metz. Vezin se trouve du côté des terres lorraines laissées à la France.

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