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V.1.M
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Pierre Franc de Ferrière 64/96
né le 19 octobre 1742 à Prigonrieux (24) le 6 août 1819 à Prigonrieux (24)
fils de George Franc du Placial (1709-1756) 128/192
et de Marie Cabanac (~1706-1...) 129/193
épouse le 10 mars 1767 à Bergerac (24)
Anne Naudy 65/97
née en 17.. (24) en 1794
fille de Jacques Naudy (~1700-1772) 130/194
et de Jeanne Mourgues (17...-1.....) 131/195

 

  Enfants :
1) Jacques Franc (15.05.1768 - 05.04.1772) 32/48a
2) Elisabeth Franc (30.04.1770 - 21.01.1771) 33/49b
3) Marie Franc (08.12.1773 - 28.04.1800) 33/49c, elle épouse en 1796 Jean Planteau
4) Jean Jacques Franc (06.04.1775 - 14.08.1862) 32/48
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4) il épouse en 1804 Anne Métivier (1786-1857) 33/49

5) Marie Franc (13.11.1776 -18.. ) , elle épouse en 1804 Richard Martin
6) Jeanne Philippe Franc (24.01.1778 - 27.04.1843) 33/49f, elle épouse en 1809 Antoine (de) Termes
 

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¤ Pierre est baptisé à la maison, le 21 octobre 1742, par le curé de l'église catholique de Prigonrieux. Son parrain est le sieur de la Mothe et sa marraine, la dame de Melon. Pourtant son père est protestant, sinon officiellement puisque la religion réformée est interdite en France depuis 1685, du moins de cœur. Mais seuls les registres paroissiaux tiennent lieu d'état-civil à cette époque. Devenu à son tour papa, Pierre sera confronté au même problème pour ses propres enfants.

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Anne Naudy ou Nody, est aussi de religion réformée. Elle descend d'une famille portée comme "noble" sur le registre de la Généralité de Guyenne de 1696. Le patronyme de sa mère, Mourgues, se rencontre encore à Prigonrieux en 1748, mêlé à des procès verbaux pour assemblée illicite de protestants.
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¤ Pierre se marie "civilement" avec Anne Naudy, par contrat passé le 10 mars 1767 devant notaire, à Bergerac. Pour obtenir un certificat de mariage, le jeune couple se déplace le 5 septembre à Lunas, paroisse d'origine d'Anne, près de La Force, pour faire bénir leur union par un prêtre complaisant. Faute de cette attestation, ils seraient déclarés concubins et leurs enfants à naître bâtards et illégitimes.
Jean Jacques, leur quatrième enfant, né le 6 avril, n'est baptisé que le 4 mai, à Lamonzie-St-Martin, comme sa soeur cadette. Les édits interdisent sauf " danger de mort " de baptiser des enfants d'une autre paroisse. Mais dans le cas de Pierre et d'Anne qui ont des difficultés avec leur curé, il est pratique de profiter d'une absence de ce dernier pour traverser la Dordogne et changer ainsi de diocèse. En effet Lamonzie se trouve sous la juridiction de Sarlat, alors que Prigonrieux dépend de celle de Périgueux ! Par contre ils auront toutes sortes de tracasseries pour faire enregistrer leur cadette, Philippe dite parfois aussi Philippine. Née le 24 janvier 1778, elle est baptisée " sous condition " le 30. Le curé inscrit qu'elle est "fille de Pierre Franc et d'Anne... " alors que la formule normale est " fille légitime " ! Cette omission fait passer Philippe pour fille naturelle, illégitime. Or les enfants bâtards sont exclus des successions !
Pierre va écrire de nombreuses suppliques et requêtes adressées au procureur général de Guyenne, en justifiant la validité de son mariage pour obtenir que soit ajoutée cette mention de " légitime " dont l'absence risque de priver sa fille d'héritage.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pierre Franc et Anne Naudy ont eu 6 enfants, mais seuls quatre d'entre eux parviennent à l'âge adulte et se marient, un garçon, Jean Jacques, et trois filles : Marie, Marie (sic)* et Philippe.

* Il y a bien deux sœurs prénommées " Marie ". Les enfants portent généralement le prénom de leur parrain ou marraine. Il arrive que, dans une même famille, plusieurs enfants portant le même prénom. Ils se distinguent souvent les uns les autres par un surnom, mais les actes notariés ou les registres paroissiaux ne les transmettent pas toujours.

Détail extrait d'une carte d'état-major.

  ¤ Pierre et Anne habitent au début de leur mariage à Vinsou, où naissent leurs deux (ou trois) premiers enfants. Mais d'autres de leurs enfants, Jean Jacques et Marie, sont nés à Lansade, en 1775 et 1776, d'après les registres. Il est vrai que les propriétés sont voisines. Alors que Philippe est née, elle aussi, d'après le registre de baptême, à Vinsou. Il est possible qu'il s'agisse de la maison bourgeoise figurant sur le cadastre de 1838. Dans ce cas, elle a dû être démolie dans les années 1840. Elle devait se situer plus à l'est et plus près de la route que les bâtiments actuels.
1 - 2 - 3 - 4 - 5 Pierre exploite ses propriétés de Vinsou et Lansade (ou Lanxade).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  Elle a perdu sa mère encore toute petite, puisque Marie Franc est décédée le 18 germinal an VIII (18 avril 1800). Et son père, Jean Planteau, qui ne s'est jamais remarié, est mort à son tour le 14 janvier 1813. Pierre la garde auprès de lui jusqu'à son mariage, le 20 juin 1817, avec Paul Gaussen.
 
¤ Pierre meurt à Vinsou en 1819.
A sa mort, ses propriétés sont partagées entre ses enfants et héritiers. La plus grande partie revient au mari de sa petite fille, Paul Gaussen (2 parts) et à son gendre, le docteur de Termes, le mari de Philippe (1 part). Cela vient du fait que son fils Jean Jacques Franc 32/48 avait signé le 10 mars 1810 une reconnaissance de dettes vis à vis de son beau-frère Jean Planteau, le défunt beau-père de Paul Gaussen.
Sources : traditions familiales ;
Louis Eckert ( archives privées, correspondances) ; Y. F. de F. (album Franc de Ferrière) ;
A. de Termes, 'l'église de Prigonrieux' ; O. Baudry : 'Prigonrieux, les trois églises', 1993.
10/1998
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Geo                                      

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