¤ Jean Jacques est né à Vandoncourt où son père tient l'auberge du lieu. Comme cadet, il quitte son village natal, niché au creux des collines pour remonter la vallée du Gland où il se met au service du meunier d'Hérimoncourt. Il se montre sûrement excellent apprenti, puis ouvrier, puisqu'il demande et obtient la main de la fille de son patron. Il succède à son beau-père comme meunier d'Hérimoncourt.(voirl la fiche de Georges Mettetal)

¤ Jean Jacques et Catherine Marguerite ont 9 ou 10 enfants, dont 6 ou 7 garçons**.

.
¤Comme son père, Jean Jacques obtient le droit de bourgeoisie de Montbéliard. Ce qui prouve d'abord que ni l'un ni l'autre ne sont taillable ou corvéable et qu'ils sont considérés comme gens de biens et d'honneur (on dit alors «de droit faisant»). Cela démontre aussi qu'il a une certaine aisance. En effet pour devenir bourgeois, il faut pouvoir justifier d'un minimum de richesses et s'acquitter d'un droit d'inscription. Au milieu du XVIIIe, cela coûte quand même 500 # sans compter le sceau de cuir bouilli qu'il faut donner et qui va rejoindre le matériel de lutte contre l'incendie de Montbéliard.
.
¤En tant que bourgeois, Jean Jacques peut participer, par son vote, à la vie politique de la ville et de la principauté, tout en continuant à habiter le village d'Hérimoncourt, dans la vallée du Gland.
.

¤ Suzanne Catherine Marguerite Mettetal est née à Hérimoncourt. Il est habituel, en ce temp-là, quand un enfant porte plusieurs prénoms d'utiliser comme prénom usuel, le dernier de la série, quand on ne donne pas, à la place, un surnom. Il est donc probable que la jeune fille du meunier d'Hérimoncourt réponde au joli prénom de Marguerite. Mais plusieurs auteurs l'appellent Catherine.

¤ Tous les frères et soeurs restent unis, même après la mort de leurs parents, cherchant en toute occasion à préserver les intérêts des uns des autres.
.
L'aîné devient le maire du village.
.
Le moulin revient à Jean-Georges.
.. .

.
Tous les frères et soeurs restent unis, même après la mort de leurs parents, cherchant en toute occasion à préserver les intérêts des uns des autres.

Ils ont une abondante descendance, même s'il y a peu de garçons parmi elle :
.
Leur fils Jean Guillaume n'a pas d'enfant, en tout cas pas de fils.
.
Jean-Jacques, son frère, marié à Anne Catherine Marchand, n'a que des filles,.
Jean Georges peut-être aussi, l'une d'elles épouse un de ses cousins germains.
.
Une seule des filles de Frédéric se marie, mais Jean, le cadet, a la douleur de voir tous ses enfants mourir en bas âge.
.
Leurs deux filles, Suzanne et Charlotte Peugeot, ont plusieurs enfants, mais qui portent évidement le patronyme de leurs pères.

Heureusement Pierrot a plusieurs fils pour perpétuer le nom ...
.

...  nous mettons à votre disposition deux pdf :
  1  pdf recto et 1 pdf verso.