| VI.7.M 
   Izabeau, Marion, Marguerite et Jeanne Damade  | 
   
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  Estienne Damade, sieur de Laroque 134/198 né à Lamothe-Montravel ? (24) fils de Izaac Damade (<1679-<1728) 268/396 épouse "au désert" contrat de mariage du 27 janvier 1763, à Bonneville (24) Jeanne (de) Métivier 135/199 fille de Jean Métivier (1...->1763) 270=264/398=392 .  | 
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| Enfant : (peut-être 
  une fille unique ?) . Enfant) 1) Françoise dite Marie Damade (20.11.1764 - >1812) 67/105 Enfant) 1) épouse le 23.02.1783 Pierre (de) Métivier 66/98 .  | 
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   ¤ Etienne (ou Estienne) Damade-Laroque habite hameau des Mathelins, paroisse de.Lamothe.  ¤ Quand Etienne se marie, cela fait plusieurs 
    années qu'il gère ses propriétés lui-même. 
    Son père, en effet, est mort plus de 26 ans auparavant, vers 1736. 
    Certains de.ses biens dépendent de seigneuries 
    et sont soumis à droits seigneuriaux.  | 
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         Vieille maison 
          renaissance ** 
          Emphytéose 
          : C'est à dire   | 
       
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         Là, il a 
          "volontairement reconnu et confessé tenir en fief et emphytéose" 
          * de.dame 
          Henriette Judith Depuch, épouse de messire Henri Jacques Depuch 
          chevalier, seigneur de Monbreton, le Carbon, le Puch de Gensac et autres 
          lieux, "le tenement appelé Virolle-Fonladan".  | 
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         . ¤ Jeanne Métivier (appelé dans certains textes "de Métivier"**) habite dans le village de Bonneville, sur l'autre rive de la Dordogne, en amont, à quelques km à vol d'oiseau. Ses parents font partis des notables du bourg.  | 
    
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        Il est vrai que l'un 
        des ses aïeuls .... a été anobli par Henri IV. .  | 
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         Pour se distinguer des nombreux autres 
          Métivier, son père est dit "Métivier de Mazoran"..  ¤ Estienne Damade et Jeanne Métivier 
          se retrouvent le 27 janvier 1763 dans la maison paternelle de Jeanne 
          avec le notaire royal Boyer (de Flaujague ?) et de nombreux parents, 
          pour signer leur contrat de mariage. Etienne est un homme mûr. 
          Et Jeanne ne doit plus être une toute jeune fille. Les épousailles 
          sont alors souvent tardives chez les Protestants. Sont présents 
          deux des frères et sur de la fiancée, Jean, dit 
          de Verthamon et Marie Métivier, une sur du fiancé, 
          Marie Damade et de divers témoins : le laboureur Pierre Lapeyronnie 
          et le tonnelier Pierre Berrange, les deux de Bonneville. L'acte est 
          signé :  | 
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      ¤ 
        Le contrat de mariage est une façon 
        détournée de faire enregistrer un acte légal prouvant 
        le désir de se marier, et de se contenter de celui-ci comme preuve 
        de mariage *. Les Protestants usent de cette 
        astuce pour se marier sans avoir à participer hypocritement à 
        une messe. En effet Etienne et Jeanne veulent rester fidèles à 
        la foi huguenote. Bravant les édits et risquant de se voir traités 
        en concubins, ils choisissent de faire bénir leur union par un 
        pasteur itinérant, lors d'un rassemblement illégal, "au 
        désert" comme on dit. En effet le culte réformé 
        est interdit depuis la révocation de l'édit de Nantes en 
        1685. Ces prêches ont lieu clandestinement dans des endroits écartés, 
        d'où l'appellation de "au désert".  En fait l'église protestante de Montravel se reconstitue au milieu du XVIIIe. Les "assemblées" se multiplient. Certaines sont connues : à St Seurin de Prats en 1749, Pessac (sur Dordogne) en 1752, Montcaret en 1754... L'Etat réagit en envoyant deux régiments à Pessac sur Dordogne en octobre 1757 et en rassemblant tous les enfants huguenots de moins de trois ans à l'église catholique pour les y baptiser de force. Le colloque des Eglises (protestantes) du Périgord, qui se tient en février 1765, réorganise le quartier de Montravel, y incluant Juillac, Gensac, Le Fleix, Castillon et La Roche-Chalais. Des pasteurs viennent prendre la tête du troupeau dispersé : Gibert, Picart, Renouleau et Renateau. Le pasteur Jérémie de Bécays tient même, à partir de 1767, un registre de baptêmes et mariages ! Dans ces années-là, les protestants se réunissent souvent dans une grange du sieur Benoît, peut-être à Fonroque** où cette famille possède du bien. C'est presque de notoriété publique, puisque le curé, l'abbé Pelpeyrat, est au courant en 1771. .  | 
    
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        Fonroque : lieu dit 
        situé sur  le  .... plateau, à 1 km à vol d'oiseau .... au Nord Ouest de Montcaret, .... à 4 km des Mathelins. Mais une .... autre tradition place cette grange .... à Grangeneuve, à l'emplacement .... actuel du temple réformé .... de Moncaret.  | 
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        Marie Damade rédige 
         .... son testament en 1773, .... et celui-ci est "insinué" .... ou "intimé" (ou vitimé ?) .... le 21 février 1783, ce qui .... semble vouloir dire qu'il a .... été ouvert à cette date.  | 
       
         . ¤ Il semble que l'union de Estienne 
          et Jeanne soit de courte durée. Bien que l'on ignore la date 
          du décès de Jeanne, celui-ci a dû survenir assez 
          vite. En effet, il semble qu'ils n'aient eu qu'une fille unique, qu'ils 
          prénomment Marie.  
          Le 20 novembre 1764, l'enfant est baptisée "sous condition" 
          à l'église paroissiale de Lamothe. Il est probable qu'il 
          s'agisse d'un baptême imposé. D'ailleurs le curé 
          inscrit comme prénom pour l'enfant Françoise, (celui de la marraine), 
          et non Marie.  ¤ Le 7 janvier 1784, Estienne Damade 
          fait venir aux Mathelins le notaire royal Borie pour lui dicter son 
          testament. Il n'est pourtant pas malade, mais ce sont des choses qui 
          se font. Car il est déjà alors assez âgé 
          et il a des problèmes de vue. Une de ses soeurs, Marie, est probablement 
          décédée l'année précédente 
          *. Mais surtout sa fille va ou vient de se marier. Son contrat 
          de mariage est déjà signé (le 23 février 1783). Il.est 
          donc temps, pour Etienne, de revoir 
          ses dispositions testamentaires.  | 
    
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        Cette affirmation, 
        qui  .... ne contredit en rien les .... principes de l'église officielle, .... est quand même très différente .... de celle que l'on trouve à cette .... époque dans les testaments .... catholiques.  | 
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   Sources : : archives familiales 
    (Pignon)  
  [testaments de Marguerite Damade (1765), de Marie et de Jeanne Damade (1773), contrat de mariage (1763), testament d'Estienne Damade (1759) correspondance, reçus et pièces diverses (XVIIIe) ] A. de Brianson 'Essai sur l'histoire de l'église réformée de Montcaret', mise à jours 1997 A. de Brianson 'L'Etat-Civil protestant de Montravel, 1767-1788 ' in Soc. de l'hist. du Protest. dans la vallée de la Dordogne, bulletin n°2, 2000, pp.21-24 - 09/2002  | 
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